Lundi 21 septembre
Aujourd'hui c'est essentiellement une journée étape, pour rallier Rundu dans le Nord du pays, nous choisissons d'éviter Tsumeb et de traverser par Tsinsabis et les pistes 3001 et 3016.
Toujours ce temps orageux, ces éclairs et encore quelques gouttes de pluie...
La piste est très bonne, très roulante et nous ne rencontrons que 2 ou 3 rares voitures.
Tout est clôturé, des panneaux aux barrières nous indiquent l'entrée de grandes propriétés agricoles.
Nous n'avons pas trouvé de réponse à notre questionnement : pourquoi si peu de baobab en Namibie et surtout si isolé ?
Une petite demie-heure de promenade en entendant le tonnerre gronder, arrêt bien agréable.
Çà dégourdit les jambes
Arrêt pique-nique près de la voiture à l'ombre... à midi les tables sont en plein soleil... mauvaise orientation !
En retrouvant la B8, route goudronnée, nous retrouvons aussi plein de gens et des troupeaux de chèvres, de moutons, de vaches sur les bas-côtés et les jolis villages de huttes en paille.
Ce soir nous logeons au Kaisosi River Lodge à 8 km à l'ouest de Rundu. Il nous faut quand même traverser la ville et ensuite prendre une piste très cabossée... les routes africaines !
Le lodge est au bord de l'Okawango, en plus d'être heureux de retrouver de l'eau et de la verdure, être sur les rives de ce fleuve mythique est réjouissant !
Sur la rive opposée c'est l'Angola, des pirogues font le va-et-vient...
Enfin le ciel s'est dégagé et enfin nous aurons de plus jolies couleurs !
Après notre installation nous retournons sur Rundu faire quelques courses.
C'est une ville en pleine expansion, des supermarchés et galeries marchandes se construisent sur tous les axes ; nous n'arrivons pas à trouver le marché local et nous finissons dans un supermarché. Là nous sommes surpris de voir plein d' agents de sécurité, tant sur le parking qu'à l'entrée du magasin... on nous dira de faire attention à nos sacs à dos... du coup nous n'avons pas envie de nous attarder...
C'est la seule fois de tout le voyage où nous sentirons cette méfiance. Est-ce le fait que la ville soit frontalière ? qu'elle semble très peuplée ? Il y a aussi beaucoup de circulation dans tous les sens et comme il nous faut rouler à gauche c'est un peu stressant !
Après nos courses, à nouveau cette vilaine piste et nous finissons la journée au lodge au bord du fleuve, ici tout est calme et reposant...
Mardi 22 septembre
Encore pas mal de route aujourd'hui mais avec la traversée du parc Mahango en mi-journée ce qui va bien couper cette étape.
Ce soir nous dormons au Botswana, nous devons donc aussi prévoir le passage de la frontière, nous ne savons pas comment ça va se passer, nous avons des visas à prendre et nous aimerions arriver assez tôt au lodge pour avoir le temps de faire un tour en bateau... gros programme !
Comme d'habitude nous démarrons assez tôt.
Toujours ces jolis villages de huttes en paille. La plupart du temps les huttes sont regroupées à l'intérieur d'un enclos fait de bois ou de roseaux, probablement pour toute la famille. On devine aussi à l'intérieur un enclos pour les volailles et pour les animaux, un arbre souvent dans la cour pour apporter une bonne ombre, parfois un puits pas trop loin, parfois de l'électricité et parfois même des paraboles...
Nous traversons Divundu et Bagani sans nous arrêter, juste en repérant la station essence et le super marché car dans 3 jours nous repassons par ici.
Le parc national Mahango a ceci de particulier que la route pour le Botswana (A35) le traverse. C'est une piste de sable rouge, un poste barrière coupe le passage et si nous voulons nous éloigner de la piste principale pour rentrer dans le parc il faut payer l'entrée. Nous nous acquittons tout de suite de deux passages car nous remonterons par là dans quelques jours. C'est généralement de l'ordre de 20 ND pour la voiture et 30 ou 40 ND par personne, pour nous 4 nous en avons donc entre 13 et 14 €...
Pour se promener dans ce parc une piste à gauche peu après la barrière qui est très roulante et une autre sur la droite beaucoup plus ensablée qui nécessite un 4x4. Pour l'instant nous sommes tout seuls, aucune voiture de tourisme, juste quelques camions qui vont vers le Botswana
Nous virons à gauche car nous voulons longer le fleuve.
Dès notre arrivée nous voyons une nouvelle race d'antilopes : l'hippotraque ou antilope cheval à cause de la crinière, quelques impalas peu farouches puis juste après un virage une de nos plus belles rencontres animalières, Mr et Mme Autruche avec 21 petits ! juste sur le bas-côté, tout près de nous !
Nous restons les regarder un bon moment, on sent les parents sur la défensive, nous ne faisons aucun bruit, nous ne bougeons pas, la voiture est à l'arrêt...
D'un coup, Mr Autruche s'installe au milieu de la route, juste devant nous, Mme Autruche un peu plus loin et les petits traversent la piste en toute sécurité ; peu après la famille a disparu dans les hautes herbes et au milieu des arbres...
Quelle chance ! à quelques minutes près nous les voyions pas...
Difficile d'être surpris à nouveau après cette rencontre !
Pourtant la spatule d'Afrique vue peu après nous réjouit encore...
Les paysages sont très beaux, dès qu'il y a de l'eau c'est agréable, il n'empêche qu'il fait très chaud, autour de 35 ° probablement.
Et c'est quoi ces gros rochers dans l'eau ? ça bouge... ben oui, et pour cause !
Nos premiers hippopotames ! pour l'instant ils se protègent du soleil en trempant dans l'eau, ils sortiront plus tard pour brouter sur les berges. De temps en temps l'un d'entre eux sort la tête, part un peu plus loin, dégage un congénère ou s'ébroue mais peu d'action quand même ! Ils sont nombreux au milieu du fleuve.
Nous arrivons ensuite près d'un baobab où nous avons le droit de sortir de la voiture, cela nous permet d'admirer la plaine et d'observer -mais au loin- des koudous, des impalas, des babouins, des phacochères et toujours des hippos...
Nous discutons un moment avec un jeune australien, il fait son trip tout seul et nous prend en photo...
Encore quelques hippotraques (quelle longueur de cornes !) et nous avons à nouveau le droit de descendre de la voiture à une aire de pique-nique mais pas aménagée... ce n'est pas gênant, on est déjà trop souvent assis, on se dégourdit les jambes en mangeant léger.
Nous rejoignons la piste centrale et nous hésitons à prendre celle d'en face plus ensablée... l'australien nous a pourtant dit qu'un troupeau d'éléphants était parti par là ce matin.. Tant pis ! compte-tenu de l'heure nous ne prenons pas de risque, nous préférons refaire la même piste ds l'autre sens et nous reviendrons par l'A35 directement sur le poste frontière.
Nous sommes en plein milieu de la journée, comme nous les animaux ont chaud et restent cachés à l'ombre... nous ne verrons pas grand monde..
Un impressionnant koudou mâle
un Guib harnaché
un Cob Lechwe
et un peu plus loin, bingo, les hippopotames sont de sortie ! nous nous approchons un peu et nous admirons ces masses qui semblent bien tranquilles, pourtant les accidents les plus graves avec les animaux sont le fait des hippos.
Le passage à la frontière se fait très vite, un tampon côté namibien après le remplissage des documents (voiture et passagers), un tampon côté botswanais après remplissage des mêmes documents et paiement d'un double visa car nous sortirons du pays pour y rentrer à nouveau plus tard.
Ici le ton est vite donné, côté namibien c'est très administratif, côté botswanais la douane est en rénovation, le guichet est dehors à l'ombre d'un superbe bougainvillier et pour le tampon c'est un douanier jovial qui nous reçoit, ça se passe dans la rigolade... je pense que notre anglais hésitant le fait bien rire aussi !
Le Botswana a été une belle surprise pour nous.
Nous avons trouvé un pays bien organisé pour le touriste, accueillant avec des gens souriants et prêts à discuter.
Nous ne passerons pas de barrière, elle est aussi en travaux, nous empruntons un petit chemin dans le champ d'à côté...
Nous passons Shakawe la première ville après la frontière et nous nous installons au Drotsky's Cabins un magnifique lodge au sud de la ville au bord de l'Okawango. Nous avons chacun un bungalow très spacieux à l'ombre des arbres du parc, la pelouse descend vers un ponton à bateaux sur le fleuve, la salle d'accueil et le restaurant sont superbes avec une décoration très soignée
Et nous partons très vite pour une balade en bateau sur l'Okavango, c'est un petit bateau pour 6, nous le partageons avec un couple de lyonnais installés au camping du lodge.
Ici c'est le paradis des oiseaux mais d'abord près de nous des crocodiles et un varan d'eau.
Et c'est le festival des couleurs !
D'abord des aigrettes par dizaines,un guêpier tout coloré, un martin-pêcheur pie
Les paysages sont superbes entre roseaux et papyrus
Un magnifique Anhinga d'Afrique
Des aigles pêcheurs
Martin pêcheur géant
Martin pêcheur huppé
Soudain un éléphant qui se régale des fruits des palmiers
Et posés sur les tiges des roseaux, dans les arbres, sur les papyrus des milliers de guêpiers carmin... ils sont superbes, ils volent au-dessus de nous... malheureusement nous les avons à contre-jour... puis ils se posent par centaines sur les rives abruptes du fleuve, dans le mur de terre des centaines de trous qui sont leurs nids, ils viennent nourrir les petits, une immense volière ; encore une chance de tomber juste au bon moment.
Difficile pour moi de prendre de jolies photos, mon appareil ne s'y prête pas, ils volent dans tous les sens, le bateau bouge, la nuit commence à tomber, j'ai essayé, ça restera des souvenirs...
Voilà, 3 heures en bateau qui se terminent au coucher du soleil, nous en avons plein les mirettes au moment de nous coucher. La journée a été dense...
mercredi 23 septembre
Aujourd'hui journée très relax ; peu de kms à faire puisque nous descendons une centaine de kms au sud dans le delta de l'Okanvango. C'est un peu un rêve d'y aller depuis les émissions de Nicolas Hulot qui m'avaient marquées.
Nous allons passer deux nuits dans un lodge de tentes au bord du Guma Lagoon à Etsha. Pour aller jusqu'à ce lodge il faut emprunter une piste de sable, nous avons donc rendez-vous avec un véhicule escort qui nous aidera à passer, ceci à 15 h, nous avons du temps devant nous...
Du coup après le petit déjeuner, Marcus, un employé qui nous a déjà servi à table, nous accompagne pour une balade dans la concession du lodge. Nous allons vers le camping et pendant une heure il nous promène à travers les divers équipements et la forêt où nous verrons quelques petites antilopes mais surtout des singes velvet...
Marcus est adorable, sympathique et très ouvert. Du coup nous discutons un peu avec lui et nous sommes toujours ravis d'en apprendre un peu plus sur la vie des locaux.
Il est plus de 10 h quand nous quittons Shakawe, la route est goudonnée et même si les bas-côtés ne sont pas en bon état on roule bien au milieu, ne rencontrant que de rares voitures...
Nous arrivons trop tôt au lieu de rendez-vous, nous décidons de descendre un peu plus bas voir le village de Etsha et éventuellement reprendre de l'essence.
A l'embranchement de l'A35 et de la piste pour le village un important marché aux bestiaux attire notre attention, effectivement nous avions remarqué de gros troupeaux accompagnés de "maquignons" qui descendaient la route.
Le Botswana est réputé pour son excellente viande de bœufs. C'est la troisième ressource du pays après les diamants et le tourisme.
Au village une station essence mais désaffectée depuis longtemps certainement, un petit marché aux légumes où nous nous approvisionnons en tomates et en oranges, un magasin de vêtements très peu fourni et un petit supermarché pour l'eau et le pain.
Depuis notre mésaventure de la glacière nous ne faisons que très peu de courses : d'abord parce-que finalement nous n'avons pas très faim le midi, ensuite difficile de garder quoique ce soit compte-tenu de la chaleur, nous faisons au jour le jour et au pire on demande un lunch-pack au lodge.
La piste vers le lagoon n'est finalement pas si terrible, nous roulons derrière le camion du lodge qui transporte un groupe de belges vers le camping.
De notre côté nous sommes installés dans des tentes sur pilotis, tout le lodge est sur pilotis car près du fleuve il faut penser aux inondations.
L'endroit est super, ça nous a beaucoup plu !
Les tentes sont réparties de chaque côté d'une passerelle en bois qui mène à une grande salle commune avec bar, salle à manger et salon prolongé d'un ponton entouré de papyrus, à l'ombre de grands arbres, au milieu des fougères et de quelques plantes des sous-bois (azalées, impatiens...) c'est joli comme tout !
Au repas du soir nous partageons une immense table avec un groupe d'une dizaine de touristes allemands. L'occasion pour Yolande de discuter avec eux... mais à partir de là je vais complètement m'emmêler entre mon peu d'anglais et mon peu d'allemand mais je cause quand même !!!
Ils sont tous très sympathiques et le lendemain nous ferons d'ailleurs l'excursion sur l'eau en leur compagnie.
Après le repas la propriétaire du lodge nous montre sur une carte le périple que nous ferons demains sur le delta de l'Okanvango.
Ce fleuve a effet comme spécificité de ne pas se jeter dans la mer mais de se terminer dans un immense delta marécageux en plein centre du Sud de l'Afrique
jeudi 24 septembre
Après une nuit à peu près correcte -de drôles d'oiseaux ont crié toute la nuit !- et un solide petit déjeuner nous voilà prêts pour une journée sur l'eau.
Du ponton du lodge nous montons d'abord sur un bateau à moteur pendant une heure à peu près.
Nous filons à vive allure sur un canal assez large, dès que quelque chose retient l'attention du guide nous nous arrêtons pour admirer... des oiseaux, un crocodile, une toile d'araignée géante, un beau tapis de fleurs...
Puis nous débarquons dans un campement où nous retrouvons les mokoros (barques creusées dans un tronc d'arbre) et nos piroguiers. Là ça se corse, j'avoue ne pas être trop tranquille... mais c'est moi qui ai réservé cette journée... allez, on y va !
Petit débriefing, on s'installe à deux par pirogue, assis dans le fond du bateau, et tout doucement on glisse sur l'eau... c'est très vite agréable au milieu des nénuphars, des papyrus et des oiseaux... c'est calme, pas un bruit, juste de temps en temps une explication de notre "gondolier"
Il nous fait un collier avec une fleur de nénuphar, un chapeau avec la feuille, il nous montre comment on récupère de l'eau dans le bouton...
Et nous continuons tranquillement notre promenade au fil de l'eau.
Au bout d'un bon moment nous débarquons sur une île et le guide nous propose un tour à pied d'une heure, avec peut-être la possibilité de voir des éléphants. Il y a beaucoup de traces de leur présence mais nous n'en verrons point.
Nous faisons quelques haltes au hasard de la marche : d'abord des explications sur l'intérêt des crottes d'éléphants dans la biodiversité, arrêt sous un arbre à saucisses (Kigelia Africana) dont la fleur est aussi belle que le fruit est dangereux... et au retour de la balade, surprise !
Les guides ont retourné les mokoros, installé les sièges sur le dessus et voilà une jolie aire de pique-nique !
Halte bienvenue, à l'ombre car il fait très chaud.
Le groupe d'allemands est assez pressé de rentrer car ils ont encore une excursion prévue en fin d'après-midi.
De notre côté nous avons tout notre temps et nous demandons donc à nos piroguiers de prolonger la promenade sur l'eau... nous y avons pris goût !
Ils nous emmènent tranquillement vers une autre petite île, lieu de nidification des cormorans, ça piaille de tous les côtés, les petits, à 2 ou 3 par nid, réclament leur pitance.
Et devinez comment nous avons fini la journée ?
Vendredi 25 septembre
Notre troisième semaine de voyage est bien entamée, que le temps a passé vite.... et en même temps les dunes rouges et les pélicans nous paraissent déjà loin !
Voilà, Etsha c'est fini, aucun regret d'avoir fait cette étape, ce fût sympathique dans les rencontres, tranquille et reposant, juste un peu cher.... le Botswana c'est pas donné !
Nous reprenons la piste dès 8 h 30, derrière nos désormais amis allemands ! eux descendent vers le Sud à Maun, de notre côté nous repassons la frontière namibienne au Nord et nous traversons à nouveau le parc Mahango en remontant.
Nous y retrouvons près du baobab la troupe de babouins et les hippopotames un peu plus loin,
Voilà du nouveau ! des buffles... allons-nous vers notre big-five ?
Un gracile impala qui a du mal à se débarrasser des oiseaux parasites
Et toujours les troupeaux de zèbres et leurs rayures époustouflantes
Arrêt à Divundu pour de l'essence, achat d'eau et direction les Popa Falls que nous avons eu bien du mal à trouver ! En fait sur la B8 rien n'est indiqué, il faut prendre une piste qui finit par mener à une cahute où l'on paye l'entrée (le jeune a paru content qu'on ne réclame pas le reçu... bof !)
Et du coup, nous avons pique-niqué à la plage, sur un coin de sable, face aux rapides, endroit sympa mais visite nullement indispensable !
Retour vers Bagani, au Nunda Lodge, encore un chouette endroit. Nous avons chacun un bungalow face à l'Okanvango et aux hippos. que nous entendrons brouter toute la nuit sous notre balcon, la salle de bains est en direct avec la nature...
Immense terrasse avec bar, salle de restaurant sur l'eau, piscine couverte de fleurs de bougainvilliers, tout est magnifique ! Installation tranquille, baignade pour Yolande et moi au milieu des pétales, pot en terrasse, repas devant le coucher du soleil... pas vraiment de quoi se plaindre !
samedi 26 septembre
Nous partons tranquillement ce matin après le petit déjeuner pris au bord du fleuve.
L'étape d'aujourd'hui n'est pas trop longue jusqu'à Kongola.
Le prochain lodge est une trentaine de kms au sud de cette ville sur la C49 et nous voulons au passage faire un tour dans le Susuwe Parc.
Rien de particulier sur la route, nous guettons l'entrée du parc sur la droite avant l'arrivée à Kongola.
Nous savons que la piste est sablonneuse mais normalement en position 4x4 ça devrait le faire.
A l'entrée, au moment de payer, on nous rassure - no problem- et bien sûr on nous annonce plein d'animaux - sure ? - perhaps !- bon on verra bien !
La piste est effectivement ensablée mais ça passe bien, le paysage semble dévasté, arbres casés, aucune végétation, beaucoup de déjections d'animaux... indices de la présence de troupeaux d'éléphants mais où sont-ils ?
Nous nous rapprochons de la rivière Kwando, les paysages sont très beaux mais peu d'animaux sinon toujours les koudous, les impalas et les babouins, des phacochères aussi...
Puis, dans une courbe du fleuve, nous tombons sur un joli groupe d'éléphants, beaucoup de petits et des matriarches qui battent des oreilles, signe que nous devons pas trop nous approcher...
Puis nous atteignons le lodge (Susuwe Island Lodge) et son aire de camping, pas un chat, tout est calme et semble déserté, pourtant c'est ouvert...
Nous nous installons sur une place de camping au bord de l'eau pour pique-niquer. L'endroit est magnifique, à l'ombre et nous avons vite la visite d'une multitude d'oiseaux.
un choucador à épaulettes rouges (nous en avons vu partout en Namibie mais c'est ma première jolie photo)
des tisserins à tête rousse
des républicains sociaux
ou des gobes-mouches du Marico
Nous nous posons un moment pour regarder avec plaisir ce petit monde voleter autour de nous, il faut dire qu'un morceau de pain jeté dans l'eau les a pas mal attiré jusqu'à ce que les poissons s’en mêlent.... et nous décidons de faire demi-tour, un peu déçus de ne pas avoir vu plus d'animaux... nous devenons peut-être un peu difficiles !
Sur le chemin du retour toujours autant de traces, à nouveau le groupe d'éléphants que nous avions vu le matin et quelques velvets qui nous font bien rire avec leurs chamailleries !
Nous quittons Susuwe et quelques kms plus loin nous faisons un arrêt aux Crafts Centers de Kongola, il y en a plusieurs au croisement, rien de bien nouveau dans les boutiques ni rien qui nous tente vraiment. Au moment où je pose mon pied par terre un énorme mille-pattes près de ma chaussure...
L'installation au Camp Kwando est vite faite, à nouveau de jolis bungalows au bord de l'eau et un bar-restaurant en terrasse. Cette fois-ci la salle d'eau est très basique et seul un rideau de bambous nous cache de l'extérieur, c'est drôle !
Pour rejoindre les bungalows nous traversons la zone de camping qui est très agréable.
Nous avons déjà passé pas mal de temps sur l'eau, nous déclinons les propositions de balades en bateau.
Ce sont des villages traditionnels nés d'un projet de conservation impliquant les communautés locales. Quelques-uns sont bien répertoriés et présentés dans les guides de la Namibie ; d'autres se montent au gré des volontés des habitants, souvent à proximité des lodges, chaque communauté voulant récupérer une partie du marché touristique.
Lizauli est un village faisant partie officiellement des "Living Museum"
Autant le dire de suite cette visite fût décevante ; dès que nous arrivons on se rend compte que l'homme à l'accueil appelle rapidement les habitants du village voisin qui enfilent vite des costumes et s'installent chacun à leur "poste"... il nous fait patienter en donnant quelques explications sur leurs anciens modes de vie, puis nous faisons le tour du village "aménagé" par la hutte à grains, le poulailler, le maréchal-ferrant, le piège à souris, le sorcier, le pilage du mil... pour finir par une danse guère enjouée... manifestement on dérangeait et ça se voyait sur la tête des gens....
Ce commentaire je l'ai retrouvé sur plusieurs carnets de voyages ; si la Namibie veut continuer à attirer des touristes dans ces Living Museum -genre d'écomusée de chez nous- il faudra peut-être revoir les procédures d'accueil... ce n'était pas inintéressant juste pas sympathique
Bien sûr nous avons payé le prix fort pour les quelques petits objets que nous avons bien voulu acheter !
Retour au lodge, beau coucher de soleil devant un braî...
2 commentaires:
j'ai adoré !!!
Magnifiques photos, tu ne vas pas résister à en faire développer certaines pour les encadrer ! Bonne narratrice, je te reconnais bien là, en peu de mots, tout est dit et on n'a plus qu'à admirer les quinquets grands-ouverts les images venues d'un autre monde, un monde fabuleux. Bisous Nadine
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