jeudi 12 octobre 2017

Québec - Le Tour de la Gaspésie

Pour la partie 1 voir le déroulé à droite "c'était où ?"
et toujours, cliquez sur les photos pour les voir en plus grand !

Partie 2 du voyage qui va nous mener en Gaspésie, large péninsule qui s'enfonce dans la Baie du St Laurent. C'est une région à l'Est du Québec qui a une identité particulière car très tournée vers la mer et en même temps couverte d'immenses forêts.

mardi 19 septembre - Vallée de la Matapédia - Baie des Chaleurs - Nouvelle

Nous quittons Le Bic direction le Nord pour rejoindre Mont-Joli, porte d'entrée en Gaspésie. Nous nous arrêtons à l'info-touristes (ils sont facilement repérables par le gros point d'interrogation) pour récupérer quelques cartes et quelques adresses.
C'est une charmante hôtesse qui nous reçoit et qui prend même rendez-vous pour nous dans une érablière ou cabane à sucre sur notre chemin.
Nous prenons le temps de nous promener un peu dans Mont Joli et découvrir son circuit des fresques,  des murs peints qui retracent la vie des habitants d'hier et d'aujourd'hui.






Et nous entamons le tour de la Gaspésie dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Pourquoi ce choix ? nous serons tout du long en bordure de mer donc plus facile pour s'arrêter sur la droite, en plus les différents points de vue et les aires de pique-nique sont de ce côté-là, plus facile aussi de quitter la route pour entrer dans les villages, on peut mieux anticiper...
Pour l'instant pas de bordure de mer, nous traversons la péninsule vers le Sud en suivant la rivière Matapédia.
A Sayabec nous prenons la direction de Ste Paule pour nous arrêter juste avant le village à l'érablière de la Pente Abrupte, propriété de la Famille Lavoie. Le nouveau gérant nous accueille pour une visite des lieux.
Tout d'abord l'ancienne cabane qui au fil des siècles a été agrandie et compte maintenant une auberge (chambres et restauration sur demande) et sur le côté le local de transformation pour obtenir le sirop d'érable.
Au début c'était une production familiale, c'est devenu une véritable entreprise. Nous apprendrons tout sur le sirop d'érable, de la récolte à la commercialisation. c'est passionnant et notre guide est bien sympathique ! nous y passons bien sûr plus de temps que prévu mais quel bon moment même si ce n''est pas le temps de la récolte.
Autour des bâtiments les érables commencent à se colorer pour l'automne, l'image est belle !



            




J'avais prévu une randonnée au bord du lac Matapédia, finalement nous n'y ferons qu'une petite marche et un pique-nique vers Les Criques.




Nous sommes à l'affût des couleurs...


Au passage les ponts couverts d'Amqui et de Rothierville



Pas trop d'arrêts car nous avons trainé le matin et il y a un peu de km à faire mais la route est tranquille avec peu de circulation. Et puis chaque arrêt est l'occasion de papoter soit avec les pêcheurs de saumon, soit avec des touristes comme nous... à cette allure là on n'avance pas !
Nous longeons la frontière avec le New-Brunswick, il suffirait de passer sur le pont de Campelton pour y être.
Nous voici en vue de la Baie des Chaleurs couverte de brume.


Très vite nous arrivons à notre superbe gîte "A l'abri du Clocher" à Nouvelle. C'est l'ancien presbytère, une magnifique maison en bois de 26 pièces nous dit Josée en nous accueillant chaleureusement. Vous pouvez choisir la chambre des Nonnes ou celle Curé de campagne, ce soir nous avons la chambre Monseigneur avec les meubles d'époque, il y a même laissé sa tiare !





Michel et Josée laissent à notre disposition d'autres pièces de détente et nous y ferons d'ailleurs la rencontre très enrichissante de Mathieu Martin, un québécois très érudit qui nous a beaucoup appris sur sa région, un vrai amoureux de son pays... et de Gilles Vigneault !
Nous profitons de la fin de l'après-midi pour aller en bord de mer à Carleton. Nous nous garons dès l'entrée de la petite ville et nous rejoignons le quai par une passerelle de bois qui longe la baie, très jolie promenade qui nous mène à un bon restaurant de poissons " le Marin d'Eau Douce" où nous nous ferons plaisir avec une excellente table d'hôtes (on choisit un plat à la carte et on a une entrée, une soupe et un dessert en plus)




Nous rentrons par le même chemin à la lueur de notre lampe..;
Monseigneur ne viendra pas nous chatouiller les pieds pendant la nuit !

Le mercredi 20 septembre - Bonaventure - Anse à Beaufils - Percé

Le petit déjeuner de ce matin a été pantagruélique ! jolie table, jolie présentation et délicieux...
Après ça pas la peine de se soucier du repas du midi !
Le moment est en plus très sympathique car nous échangeons avec nos hôtes, avec Mr Martin et avec un jeune couple de français. Nous mettons longtemps à partir, ce fût une belle étape.





Il fait grand soleil, 20°, nous avons retrouvé le beau temps !
Nous ferons pas mal d'arrêts avant d'arriver à Percé, notre étape du soir.
Tout d'abord le phare de New Richmond, tout joli, en bois, carré et rouge et blanc.
Nous y rencontrons pour la première fois Marc et Mireille, deux toulousains,  que nous retrouverons plusieurs fois d'ici la fin de notre séjour.



 


Nous allons visiter le Musée Acadien de Bonaventure.
L'histoire de ce peuple sans pays est d'autant plus intéressante que leurs ancêtres sont en majorité issus du pays Basque, de Bretagne, de Normandie et de Vendée. Ce sont souvent des pêcheurs et leurs familles venus s'installer en Nouvelle France au 17 et 18 ièm siècle. Le conflit avec l'Angleterre entraina la déportation des habitants en 1755 remplacés par des immigrants irlandais et anglais. A leur retour les terres étaient occupées les obligeant à se répartir sur le Nouveau Brunswick, la Nouvelle Ecosse, les iles et la Gaspésie, voire partir pour la Louisiane (devenus les cajuns).
Ce peuple a une identité, un héritage culturel mais pas de frontières. Ils ont un drapeau : le drapeau français orné d'une étoile.
Le musée retrace leur histoire, leur mode de vie, leur présence actuelle...








Et sur notre chemin : les bornes à incendie peintes de New-Carlisle


Les plages roses de Pabos

 Les jolies maisons en bois
 Les agréables points de vue bien aménagés
 Le phare de Cap d'Espoir

Belle promenade et long arrêt à Anse-Beaufils un joli port de pêche, célèbre pour sa brasserie, pour "la Vieille Usine" bistro-pub dans une ancienne usine à poissons qui doit sa sauvegarde aux habitants et surtout pour l'ancien magasin général.
Datant de 1928,  la visite de ce "supermarché" d'antan est animée par un groupe d'acteurs qui nous fait revivre la vie du village... avec l'accent gaspésien...









A partir de Anse à Beaufils on commence à apercevoir au loin à l'horizon l'ile de Bonaventure et dès que l'on approche de Percé c'est le célèbre rocher qui se dévoile.
Je suis ravie, demain nous devons faire une excursion sur l'ile et le temps est vraiment pour nous, quelle chance ! ce soir la lumière est belle et quelle surprise en ouvrant les rideaux de la chambre !





Pour les trois étapes qui suivent nous restons deux nuits à chaque fois et nous avons choisi des motels traditionnels, les chambres sont très spacieuses et les emplacements au top. Ce soir nous sommes au Motel "Le Mirage".
Assez vite nous descendons à pied vers la bourgade pour repérer le quai d'embarquement, se renseigner sur les marées, les billets de bateaux et à la recherche aussi d'une laverie, il est temps !
Nous mangeons du poisson "Aux mille Délices"et plus tard nous nous mettons au lit avec les lumières de Percé en contrebas du motel.




jeudi 21 septembre - ile de Bonaventure

Nous allons passer aujourd'hui une journée exceptionnelle, la plus belle de tout le séjour !



Nous sommes dès l'ouverture à la buanderie et pendant que le linge lave puis sèche nous prenons notre petit-déjeuner dans un café à côté, puis achat d'une salade de pâtes et deux pommes pour le pique-nique, achat des billets pour la traversée, retour à l'hôtel avec le linge.... et nous voilà quand même sur le quai avant 10 h.
Pfouuuu ! y'a du monde !
Nous avions bien vu plusieurs bus dans les hôtels aux alentours... Il faut dire que Percé est LA destination touristique de Gaspésie et même des croisiéristes de passage à Québec amènent leurs passagers ici pour deux jours.
Nous avons le temps d'admirer le Mont St Anne et sa nouvelle attraction (une plateforme suspendue), la plage, les kayakistes qui se préparent et même au loin des gens qui profitent de la marée basse pour s'approcher du rocher.




 

Pas grave, tout est bien organisé ; nous ne sommes pas du premier bateau, un deuxième arrive très vite, les agences travaillent ensemble pour notre confort. Du coup nous sommes moins nombreux.
Le bateau nous amène d'abord autour du Rocher Percé puis nous fait faire le tour de l'île Bonaventure avant de nous déposer sur le quai de l'île.



 La pointe des Trois Soeurs

Lorsque nous commençons à contourner l'île, c'est l'émerveillement ! une sacrée émotion !
D'abord ce sont des dizaines de phoques qui se prélassent au soleil, sur les rochers dégagés par la marée basse (d'où l'intérêt à choisir les heures de marée) Ils ne semblent pas le moins dérangés par le bateau qui ne s'approche pas trop non plus...
Les fous de Bassan s'accrochent à chaque aspérités de rocher et garnissent la crête des falaises, ils volent de tous côtés et plongent à pic dans la mer...
C'est un spectacle splendide !

















Nous débarquons mais pas mal de gens restent sur le bateau pour rentrer à Percé.
Il faut dire que l'intérêt est d'aller jusqu'à la colonie d'oiseaux à l'opposé du quai. Il faut 1 h de marche au plus court pour s'y rendre. Des guides nous expliquent tout ça et surtout, impératif, le dernier bateau repart à 16 h. Il y a le choix entre plusieurs chemins et nous partons par le sentier des Mousses après avoir payé notre écot pour entrer dans le parc.



    


C'est un joli chemin agréable, pas mal de marches quand même (!), ombragé, qui longe assez vite la falaise. Vers midi on s'arrête à un promontoire pour manger -salle à manger de luxe- avec les fous de Bassan qui volent autour de nous !



Et après plus de 3 kms nous arrivons en vue de la colonie. Ce que nous avons vu du bateau n'est qu'une infime partie des oiseaux qui nichent ici... 46 000 couples se retrouvent ici chaque année, c'est le plus grand rassemblement dans tout l’hémisphère nord. C'est incroyable ! en plus du bruit, de l'odeur (pas si terrible que ça !) ça s'agite constamment. Nous restons longtemps devant ce spectacle !
Quelques passerelles et promontoires permettent d'être au plus près des oiseaux.








Le Fou de Bassan est un très bel oiseau, blanc immaculé, juste le bout des ailes noir, le cou et la tête  jaune pâle, des yeux bleus cerclés de gris, le bec gris bleuté avec des lignes noires se terminant par un masque autour des yeux... on le croirait passé entre les mains d'un peintre... et si on regarde bien ses pattes palmées sont soulignées d'un fin trait vert... mâle et femelle sont identiques.
A l'envol leur envergure peut aller jusqu'à 1,80 m.





Les petits sont plutôt moches, plein de duvet puis des plumes grises, ils se font nourrir par les parents et restent près du couple cherchant la nourriture dans le bec.





Le plus joli c'est de les voir faire leur parade, ça danse, et ça se bécote, et ça se chatouille, et ça se fait des câlins...

       


 


On ne peut pas non plus y rester des heures... le bateau est à 16 h et autour du quai il y a quelques maisons anciennes à voir ; on rentre par le chemin Paget toujours bien aménagé et tranquille.
Un magnifique renard nous coupe la route...






Visite de la maison LeBoutillier



et nous quittons l'ile avec un dernier regard sur ce parc splendide et sur le Rocher Percé.





Retour sur la terre ferme un peu sonnés par ces bons moments...
Nous discutons un peu avec Mireille et Marc retrouvés sur les sentiers et sur le bateau.
Un tour dans Percé avec ses belles maisons en bois, une bière au Pit Caribou. Nous trainons jusqu'à l'heure du repas que nous prenons au Surcouf : guédille au crabe et lasagnes de fruits de mer.
Retour au Motel en magasinant un peu







Nous avons pas mal de km dans les jambes, vite au lit !

Vendredi 22 septembre

Petite étape encore aujourd'hui, nous avons tout notre temps pour rejoindre Cap des Rosiers où nous restons à nouveau deux nuits.
Premier arrêt assez rapidement après le départ puisque nous allons à la recherche d'agathes sur la plage de Coin-du-Banc. L'endroit est d'autant plus joli que nous sommes aussi en bordure du Barachois de Malbaie, d'un côté une belle plage, de l'autre des marais, au fond les montagnes colorées et au milieu une passerelle de bois bien aménagée... de quoi faire une bonne heure de marche.




ma récolte, juste quelques cailloux...  



Nous sommes partis sous un beau ciel bleu pour nous engouffrer dans un nuage gris, espérons que ça ne dure pas ! au loin l'île de Bonaventure et le Rocher Percé.


L'église de St Georges de Malbaie

Anse de Seal Cove avec quelques phoques au loin
Et nous arrivons sur Gaspé où nous faisons un petit tour.
Une rue un peu plus ancienne,  une croix en pierre symbolisant l'endroit où Jacques Cartier a débarqué, une cathédrale à l'architecture originale et intérieur tout en cèdre... la balade est vite faite.





En sortant de la ville, arrêt au Musée de la Gaspésie et surtout au monument en hommage à Jacques Cartier : 6 stèles sculptées retraçant l'histoire de son arrivée en 1534





Et nous filons sur le parc Forillon, à l'extrême pointe est de la Gaspésie. C'est un parc national dont l'entrée est gratuite cette année pour fêter les 150 ans de la Confédération Canadienne.
Nous avons l'après-midi devant nous et nous allons dans le secteur de la Pointe de Penouille. C'est une large bande de sable couverte de pins avec d'un côté la plage et son bois flotté et de l'autre des marais, refuge des oiseaux.


Une passerelle en bois nous permet de joindre le sentier de la Taïga et nous nous enfonçons au milieu des sapins en prenant garde de ne pas abimer les mousses et les arbustes qui tapissent le sol de couleurs pastels.




 

En vue du marais (barachois) nous tombons sur un groupe d'oies bernache en train de se nourrir. Ce coin est vraiment magnifique sous le soleil. Nous rentrons par le chemin gravillonné après avoir lu quelques panneaux explicatifs sur la vie sur la côte et sur l'expropriation des familles lors de la création du parc. Nous avons une belle vue sur la baie de Gaspé.




    

Nous traversons le parc pour arriver à notre hébergement, le Motel du Haut Phare, juste face au Phare du Cap des Rosiers. Nous arrivons alors que la lumière du soir l'éclaire juste comme il faut ! Nous faisons une belle promenade sur le site et nous aurons la chance de voir à plusieurs reprises un rorqual à la surface de l'eau.




Ce soir nous grignotons dans la chambre, juste une pomme ce midi, il fallait faire léger après les restaurants de ces derniers jours !
Une nuit superbe avec le bruit des vagues...

Samedi 23 septembre 

Je me suis levée à 6 h ce matin pour voir rosir les falaises du parc mais les couleurs sont un peu pâles, le soleil se lève timidement dans les nuages derrière le phare.
Après un petit déjeuner "à l'ancienne" nous voilà dispos pour une bonne marche dans le parc. Ce soir nous aurons plus de 13 kms au compteur mais loin de tous les coureurs que nous rencontrerons tout au long de la journée et qui font l'Ultra-trail du Bout du Monde.




Nous commençons par le Cap Bon-Ami où la marée est trop haute pour un tour sur la plage. Le coin est joli et au loin nous voyons notre motel près du phare.



Les couleurs de l'automne sont bien présentes, nous nous arrêtons à quelques points de vue et nous sommes un peu déçus de ne pouvoir faire le sentier entre Grande-Grave et Anse-Blanchette, il y a vraiment trop de coureurs que l'on gêne sur le chemin, c'est un peu l'embouteillage !
Du coup nous démarrons la balade à l'Anse des Amérindiens jusqu'au phare où nous pique-niquons. A l'aller nous avons pris le chemin gravillonné ; au retour il y a moins de monde nous nous perdons dans les jolis passages en forêt et en bord de mer.... malheureusement ni ours, ni caribou ou orignal (d'autres en ont vu) ni mammifère marin... de ce côté là nous sommes déçus mais le paysage est tellement beau !

          
Le magasin général Hyman & Sons


 





Il fait près de 30 ° toute l'après-midi et j'échapperai aux coups de soleil grâce à un charmant québécois qui me prête "sa crème pour pas griller".
La marathon de Montréal prévu le lendemain a d'ailleurs été annulé pour cause de canicule !

Nous avons pourtant bien vu des panneaux !



Nous allons nous poser avec une boisson fraiche en bord de plage à Cap aux Os et nous regardons avec plaisir quelques phoques s'amuser dans les vagues.



Retour tranquille en passant par La Chute, à nouveau Le Cap Bon Ami et balade sur le sentier Prélude-à-Forillon près du Centre d'Interprétation.
Un petit km bien agréable en fin de journée avec plusieurs porcs-épics sur notre chemin.
Papipic discute avec des bénévoles au ravitaillement.





 Ce soir d'excellentes lasagnes aux fruits de mer chez Joe, le restaurant du Motel... une bien belle journée encore !

              

Dimanche 24 septembre

Nous avons toute la journée devant nous pour rejoindre Cap-Chat, notre étape du soir.
Le temps s'est couvert et nous partons tranquillement vers 9 h après avoir offert de bon cœur un tube d'arnica à notre voisine de chambre, complètement tétanisée après son exploit de la veille : 110 km de trail en 18 h 57... chapeau !
Sur cette portion de route il y a plusieurs phares à découvrir et surtout une route qui tout en longeant la mer traverse des forêts pleines de couleurs de l'automne
Nous en prendrons plein les yeux toute la journée même si nous regrettons le grand soleil de la veille !
Les villages, les forêts se succèdent et les arrêts sont nombreux !






La route forestière pour rejoindre le phare de Pointe à la Renommée est de toute beauté et le phare lui-même auquel est joint une maison de bois a un charme fou... un de nos coups de cœur...



   


Nous poursuivons la découverte, parfois un lac



 Et toujours cette route entre mer et montagne...






 Les abords du Phare de la Madeleine sont en travaux et le Musée comme le restaurant sont fermés.


 
La température a chuté, nous nous réfugions dans une cantine au bord de l'eau.
Passage au Phare de La Martre où une exposition dans l'église proche nous en apprend beaucoup sur le gens du village au siècle dernier !




Nous arrivons en vue de Ste Anne des Monts où nous faisons un tour en voiture.
Il n'est que 16 h quand nous prenons notre chambre au Motel Le Pirate (bof !) mais la chambre est grande et propre.



Nous avons largement le temps de nous dégourdir les jambes sur la plage face au Motel et même un phoque au loin nous salue !
Au retour nous faisons les curieux en entrant dans une salle de sport d'où vient une musique joyeuse, l'entrainement de hockey vient de se terminer, des jeunes évoluent sur la glace et nous discutons un bon moment avec un joueur qui nous raconte son mariage à Montmartre !
Pique-nique léger dans la chambre, une boisson chaude et au lit !





Lundi 25 septembre

Encore une bonne journée de marche puisque nous allons vers le parc de la Gaspésie.
Le temps est encore un peu couvert ce matin, les nuages sont bas mais toujours pas de pluie, tant mieux !
Nous roulons 3/4 d'heure jusqu'à l'entrée du parc avec quelques arrêts dont ce joli lac, tout y est : le canoë, la cabane, les reflets dans l'eau, les couleurs...



Notre but est de faire la boucle autour du Mont Ernest Laforce puis d'aller au lac des Américains, après, on verra suivant le temps.
Le Mont Ernest Laforce est pour l'instant sous la brume, normalement on devrait y voir des caribous mais une troupe de randonneurs québécois part en même temps que nous et ils sont tellement bruyants que le moindre animal ira se cacher !
La randonnée est très belle, ça grimpe doucement dans la forêt de bouleaux dorés, le sol est couvert d'un tapis de mousses, de bleuets, de petites plantes originales et de feuillus bordeaux... et même si l'horizon n'est pas très dégagé l'ambiance n'en est que plus mystérieuse dans ce paysage de toundra. Au moment où nous atteignons le sommet, quelques nuages s’effilochent ce qui nous permet de voir apparaitre au loin les monts environnants.









Nous redescendons tranquillement et nous nous rendons au parking du lac. Chemin gravillonné et tranquille, le lac est vite devant nous ; à nouveau nous regrettons de ne pas voir les sommets s'y refléter. L'endroit est agréable, nous pique-niquons sur une terrasse en bois aménagée tandis que des geais voleurs tourbillonnent autour de nous, piquant ci et là dans le pain des sandwich. D'autres randonneurs s' installent et c'est l'occasion d'échanges sympathiques.






      
Plus loin une jolie rivière avec quelques traces de castors.



Nous retournons vers l'accueil d'où nous faisons à nouveau une boucle vers la chute Ste Anne, le soleil fait son apparition mais je n'ai plus de pile dans mon appareil photos ! je rage bien sûr !
Sur le parking nous admirons un superbe canoë en bois sur le toit d'une voiture, le propriétaire -vraie dégaine d'homme des bois- s'approche et nous papotons, c'est un français de La Rochelle, installé au Québec comme photographe animalier  www.philippe-henry.com


10,8 km encore aujourd'hui...
Ce soir nous mangeons au Restaurant Valmont à Cap Chat, nous nous régalons avec le menu du soir à base de poisson, une bonne adresse.

mardi 26 septembre 

Aujourd'hui nous faisons notre plus longue étape du voyage 300 km pour rejoindre Notre-Dame-du-Portage dans le Bas St Laurent. Nous quittons donc la Gaspésie mais il nous reste encore quelques lieux à visiter, avec un ciel qui va se dégager de plus en en plus.

En sortant de Cap Chat la plus haute éolienne à axe vertical du monde (110 m)

Arrêt au Port de Matane puis au Phare



 

Notre dernier pont couvert à St Ulric

Quelques jolies maisons et d'importantes fermes au bord de la route



Balade dans les Jardins de Métis.
C'est un arrêt que je voulais pas louper, je savais que le jardin était particulièrement beau mais c'est surtout le Festival International des Jardins Éphémères qui m'attirait. Nous nous y sommes promenés un long moment et nous avons en plus eu la chance d'entendre et de voir un immense vol d'oies blanches se poser au pied du jardin.






    



Nous pique-niquons à l'extérieur sous un bel arbre.
Arrêt aux statues de pierre "le grand rassemblement" avant d'arriver au Phare de Pointe-au-Père.






Au loin, à l'horizon on aperçoit le parc du Bic où nous étions il y a 15 j.... nous retrouvons sur une centaine de km la route que nous avions faite en montant.


Nous arrivons vers 16 h 30 à La Chute -Couette et Café- accueil bien sympathique de Francine et Colbert et nous repartons de suite marcher en bord du fleuve puisqu'il parait qu'il y a ici les plus beaux couchers de soleil du Québec... aurons-nous cette chance ? sur l'autre bord La Malbaie et Port-au-Persil, déjà lointains souvenirs...







Nous nous arrêtons pour manger à l'Auberge de la Mer - à nouveau une belle table et une belle maison ancienne.



Les 27 / 28 / 29 septembre

Ce soir nous serons à Québec où nous dormirons 3 nuits pour prendre le temps de visiter la ville.
Nous sommes 10 autour de la table du petit déjeuner et ça discute bien : 2 allemands, 2 américains, 2 canadiens et 4 français !
Nous retrouvons les bons petits déjeuners des chambres d'hôtes avec les différents "pots de jus" sur la table, les pancakes, les bons fruits frais, pain perdu (french toast) ici il y a même une spécialité -les œufs au cœur- c'est hyper copieux et délicieux, une belle étape un peu trop rapide !
Le canadien connait la France où il a "voyagé sur le pouce" comprenez en stop.
Tous les jours nous nous sommes régalés de toutes ces expressions québécoises, je n'ai pas tout noté !





Nous ne sommes pas trop pressés et du coup nous prenons la route des navigateurs qui nous fait traverser tous les villages, pas de circulation, des arrêts fréquents, des balades sur les ports, les vols d'oies sauvages, la vue sur les iles parsemées sur le fleuve... journée tranquille !

 Kamouraska



St Roch les Aulnais




Montmagny
 Berthier sur Mer (?)

Cette région du Bas St Laurent est très agricole, très plate et très cultivée. Nous sommes impressionnés par les énormes fermes toutes équipées de plusieurs silos à grains, par contre très peu d'animaux dans les champs, manifestement l'élevage se fait en milieu confiné... pourtant les québécois semblent sensibles au bio et à la production locale. J'aime toujours autant les immenses granges en bois plus ou moins entretenues.







Assez vite nous voyons les rives de l'Ile d'Orléans, depuis notre visite les couleurs sont apparues et nous nous remémorons notre passage d'il y a presque 3 semaines !


Visite de la ville de Québec en partie 3